Circuit entre Kansai, Kyushu et Chugoku

Un nouveau départ pour le Japon, en solo cette fois-ci! J’ai décidé de replanifier, mais de façon un peu différente, ce voyage prévu initialement au début de l’épisode de Covid. Initialement, j’avais prévu de profiter de cours de Japonais mais je décide cette fois-ci de profiter de tout mon temps pour visiter.

Arrivée tardive à l’aéroport, le temps de passer la douane, récupérer les bagages, tirer de l’argent, acheter la carte icoca, récupérer mon pass Sanyo San’in Northern Kyushu et mon billet de Shinkansen, je n’arrive que tardivement à mon hôtel situé proche de Dotonbori. Une petite douche rapide et me voilà partie à la recherche d’un diner rapide (sushi pour ce soir) avant de faire un petit tour dans Dotonbori, quartier nocturne animé que je connais déjà grâce à mes précédents voyages. Je ne m’éternise pas car demain, réveil aux aurores, pour rejoindre Kagoshima, complètement au Sud du Japon.

Après une nuit un peu compliquée, mon réveil sonne à 6h. Une bonne douche et je prends le métro direction Shin-Osaka pour grimper dans le shinkansen pour Kagoshima. L’espace dans les trains est toujours aussi impressionnant avec le siège normal équivalent en taille à la première classe de chez nous. J’ai préféré le train pour ce long trajet pour m’éviter les transports entre les villes et les aéroports qui peuvent prendre jusqu’à 1h, même si les tarifs étaient assez intéressants avec la compagnie Peach. Nous arrivons en période de Golden Week, j’avais donc réservé un siège mais il s’avère que le train est loin d’être plein. Une fois arrivée et mon bagage déposé à mon hôtel, j’emprunte le city view bus qui permet de rejoindre Sengan-en, en environ 40min sans trafic. Ce parc, à l’extérieur du centre, offre de magnifiques points de vue sur Sakurajima. Il est agréable de s’y balader dans un environnement beaucoup plus calme qu’à Osaka. J’en profite pour y grignoter 2 onigiris face au Sakurajima. Non loin du parc, on peut aussi trouver un starbucks, installé dans un bâtiment historique, histoire de se rafraichir. Je rejoins à nouveau mon hôtel pour récupérer ma chambre et décide de visiter les derniers points d’intérêts de la ville, les ruines du chateau, la statue de Saiko Takamori, le fameux point de vue du parc Shiroyama sur la ville, la promenade de Shiroyama pour redescendre et enfin le tori blanc de Terukuni Jinja. Je repars maintenant vers le centre ville, animé à cette heure, avant de me décider sur un restaurant où déguster le fameux porc noir. Mon choix se portera sur la version tonkatsu. Kagoshima est une ville agréable mais principalement connue pour son volcan. Le tour de la ville est assez rapide même si le parc reste aussi une très belle découverte.

Première bonne nuit depuis le départ! Je me réveille donc ce matin vers 6h30. Tranquillement, je me prépare et laisse mon bagage à la réception. Même si la météo n’est pas très bonne, je prends malgré tout la direction de Sakurajima. A partir du port, il faut environ 20 minutes en ferry pour rejoindre l’île du volcan. Un chemin côtier permet de découvrir les bords de mer mais aussi les vues sur le volcan (quand le temps le permet) et sur la ville de Kagoshima. Il pleut de façon épisodique jusqu’à une bonne averse qui me détrempe. Le trajet aller-retour prend environ 1h30-2h et il est agréable de profiter d’un bain de pied en revenant de cette promenade humide! Il y aussi un sanctuaire en face du port à découvrir rapidement. Il est aussi possible d’emprunter le bus qui permet de rejoindre un joli point de vue plus éloigné mais la vue étant relativement bouchée, j’ai abandonné cette idée. Une bonne matinée suffit, dans mon cas, à faire tranquillement le tour. Je reprends donc le ferry avant de rejoindre ma prochaine étape en shinkansen. J’imagine que cette étape est encore plus jolie sous le soleil mais cela reste sympa pour les paysages et le bain de pied!

A peine débarquée et mon pass de transport acheté (sur internet), je rejoins mon hôtel pour déposer mes affaires et saute dans le premier tram pour Suizen-ji. Ce parc est une escale agréable dans un cadre de verdure. Après y avoir passé 40 min, je décide de rejoindre un quartier où se situent de nombreux sanctuaires dont Honmyo-ji. Sur la carte, les photos et le nom du site ne semblent pas correspondre. Il s’agit d’un sanctuaire situé en haut d’une volée de marche et qui offre une jolie vue sur la ville (un peu bouchée par les arbres lors de mon passage). Etant difficile de situer les différents sanctuaires, toutes les photos des bâtiments sont donc nommées par le nom que j’ai identifié. C’est un quartier paisible à découvrir, même si je suis surprise par le si peu de monde croisé. Une belle découverte non loin du centre ville. Je rejoins enfin le centre ville commerçant en commençant par le grand centre commercial Sakura Machi avant d’arpenter l’arcade de Shimotori. Il y règne une ambiance animée sans être trop bondée. Il y a une large offre de restauration qui semble appétissante. Après un bon curry, il est temps pour moi d’aller me reposer. Demain, il me reste quelques endroits à découvrir dans cette ville.

Ce matin, après un petit déjeuner au Mister donuts, je vais visiter le château. Pas de chance pour moi, l’entrée indiquée par google est fermée et je me retrouve à passer par une entrée située à 300m de mon hôtel! Bon, ce n’est pas bien grave, ça fait un peu d’exercice! Les abords du château sont en mauvais état avec beaucoup d’éboulements ce qui explique tous ces travaux. Il semble que le château ait été reconstruit en 1960 et est magnifique de l’extérieur. L’intérieur me laisse un peu plus perplexe, car il s’agit en fait d’un musée sur l’histoire du château qui cache en fait l’architecture du lieu. Tout à l’air bien documenté et on doit pouvoir accéder à des explications en anglais ou français via des qr code. Ne voulant pas passer mon temps sur le téléphone, je n’en ai pas profité. Il offre cependant une magnifique vue de son dernier étage sur la ville. Une fois sortie de l’enceinte du château, non loin, se trouve une petite zone commerciale touristique Sakura no baba josaien proposant souvenirs et spécialités culinaires. Ainsi s’achève ma visite de Kumamoto, ma valise est déjà partie en direction de Nagasaki où je séjournerai dans 3 nuits. Je rejoins donc la gare pour prendre le train pour ma prochaine destination.

J’arrive à Yanagawa en début d’après-midi. Après un repas rapide, je rejoins le départ de l’excursion en bateau permettant de découvrir les canaux de cette petite ville. Cela permet d’admirer notamment les habitations plus communes du Japon. Nous passons sous différents ponts nécessitant parfois de baisser la tête pour éviter de se cogner. Nous croisons tortues, hérons et autre faune typique de ce type de marais. Une fois le point d’arrivée atteint, il est possible de longer ses canaux à pied, à nouveau, pour rejoindre la ville ou emprunter un bus gratuit pour le retour. Le retour par la promenade permet de croiser les gens de la campagne dans leur vie quotidienne et d’admirer quelques habitations plus traditionnelles. Je profite aussi de visiter 2 sanctuaires, celui du Hyishima à mi- parcours et celui de Mihashira, situé en centre ville. Je n’ai pas, proprement parlé, trouvé de centre ville et je pense que l’attrait de cette ville reste bien pour ses canaux. Il n’y a d’ailleurs que peu de monde dans mon hôtel, ce qui me permet de profiter seule du onsen bien mérité avant de rejoindre une zone commerciale pour manger.

Ce matin, je prends la route vers Nagasaki par des chemins détournés avec 3 étapes. Mon premier arrêt est à Takeo Onsen où je décide d’aller voir Takeo Shrine avec son très vieux camphrier et le couple de Cyprès. Un peu plus loin se trouve le parc de Mifuneyama. Attention à ne pas faire comme moi et suivre google maps vers une entrée qui n’existe plus. Ce parc doit être magnifique à la pleine floraison des azalées mais j’arrive quelques jours trop tard pour en profiter. Finalement, je vais voir le fameux onsen de la ville. Il propose plusieurs espaces qu’il est possible de privatiser. Une bonne alternative pour les familles ou les pudiques. Comme j’ai déjà profité d’un onsen hier soir, je passe mon tour. Je prends donc à nouveau le train pour ma deuxième étape, Hashima et son fameux Yutoku Inari Shrine. Attention, ici pas de carte IC, on peut seulement acheter des tickets physiques sur la ligne Nagasaki. Bon au final, il n’était pas si connu que ça mais c’est le genre de surprise que j’aime beaucoup. On le rejoint grâce à un bus (IC acceptée) non loin de la gare de Hizen Hama. On retrouve un mix de plusieurs sanctuaires de Kyoto/Tokyo : Kiyomizu Dera mais avec les couleurs de Asakusa ainsi que Fushimi Inari. De plus, une fois passés de nombreux toris, on arrive au sommet avec une large vue dégagée. Bref, ce lieu est vraiment un coup de cœur et je ne regrette pas le détour. Je prends le train pour ma dernière étape de la journée. Cette fois-ci je m’arrête à Tara afin d’y admirer ses toris en bord de mer, beaucoup moins connus que Miyajima par exemple. Ici, encore un endroit agréable à découvrir. Après ce long trajet, je rejoins donc Nagasaki pour y prendre un repos bien mérité ce soir.

Aujourd’hui, je pars à la découverte de Nagasaki. Cette ville est chargée d’histoire car elle a été la deuxième ville japonaise à être touchée par une bombe atomique en Août 1945. Je prends donc la direction du parc de la paix, connu principalement pour sa statue mais aussi sa fontaine et ses jets en forme d’ailes. C’est un lieu paisible de recueillement où on peut sentir le poids de l’histoire. En sortant au nord-est du parc, on peut admirer un joli point de vue sur la cathédrale d’Urukami qui fut détruite par la bombe peu après la fin de sa construction. Après avoir rejoint la cathédrale ainsi que les restes d’une partie de son « ancienne version », je me dirige vers l’hypocentre qui localise le lieu même (à environ 500m d’altitude) de l’explosion de la bombe mais aussi explique le déroulement des évènements grâce à de nombreux panneaux. On y trouve aussi la statue commémorant les 50 ans de l’explosion. Pour comprendre un peu plus les évènements, je visite donc le musée non loin de ce lieux. J’avoue que cet endroit bien documenté est très prenant et relate bien l’horreur des évènements pour la population locale. A coté de cela, la ville est un lieu très agréable à découvrir. Je rejoins Sanno Jinja et notamment les restes de son tori à moitié détruit lors de l’explosion. Celui-ci est toujours debout après toutes ses années. Je grimpe dans le tram et m’arrête dans le quartier de Shindaikumachi pour le déjeuner. On retrouve ici beaucoup de locaux et notamment plusieurs magasins de fruits et légumes ainsi qu’un supermarché. De quoi attraper une boite de sushi et une barquette de fraise à déguster sur leur petites tables. Dans ce quartier, on retrouve une petite rivière régulièrement traversée par de petits ponts assez photogéniques. La Teramachi Dori est bordée de nombreux sanctuaires dont un des plus connus, Kofuku-ji. C’est un ensemble de différents bâtiments à découvrir si on en a l’opportunité. Un peu plus loin, le Sofuku-ji mérite aussi une visite. Il est même possible d’emprunter les escaliers vers le cimetière paisible offrant une vue dégagée sur la ville. C’est à partir de là que je rejoins les arcades d’Hamamachi, lieu de vie commerçante avec ses nombreuses boutiques et restaurants, idéales pour quelques achats. Avant de rejoindre mon hôtel, je fais une petite halte à la boutique Bunmeido pour acheter quelques Castellas à ramener en souvenir. Après cette petite pause, je pars donc vers le sud afin de visiter le jardin Glover tout en passant devant la cathédrale Oura. Le jardin ressemble, en grande partie à nos jardins européens et les différents bâtiments, aux maisons coloniales en bois, enfin l’intérieur est meublé à l’occidentale. En soit, la découverte de ce jardin est surtout intéressante pour la vue (en tout cas pour ma part) qu’il offre sur la ville et la mer. On peut même y admirer d’immenses paquebots tels que le queen Elisabeth présent lors de ma visite. En rejoignant la dutch slope, j’avoue être assez déçue par le lieu qui comporte aussi quelques maisons coloniales non entretenues et intégralement fermées…  Le seaside park a l’air d’être un parc agréable où les familles viennent se poser mais il semble qu’un évènement soit en préparation avec toutes ses tentes qui bouchent la vue et l’espace. Il est donc difficile d’en apprécier tellement l’intérêt. Non loin, la balade du wharf est assez agréable et s’apparente à ceux que l’on retrouve notamment aux Etats Unis avec ses bars et restaurants. Le quartier chinois est vivant avec comme à son habitude, les différentes portes d’entrée délimitant bien le quartier en lui même. Il est maintenant temps de rejoindre Inasayama grâce au téléphérique avant la nuit afin d’admirer le coucher du soleil sur la ville ainsi que son illumination à la nuit tombée. Il y a énormément de monde et il fait frais mais ça en vaut vraiment la peine. La journée a été bien remplie, après un repas rapide, il est temps d’aller se reposer avant de rejoindre ma prochaine étape.

A peine arrivée en bus en fin de matinée et mon bagage déposé, je rejoins la gare pour prendre le train pour Dazaifu. En cette fin de semaine de golden week, il y a du monde! Ce complexe comporte à lui tout seul, des sanctuaires, des Inaris et un parc d’attraction. C’est donc l’endroit idéal pour les familles. J’avoue que cela me change du calme que j’avais depuis le début de mon séjour. Je m’arrête d’abord dans l’artère principale pour manger avant qu’il n’y ait trop de queue. Une fois ce bon repas avalé, je pars à la conquête du lieu. Il faut environ 1h pour faire le tour, découvrir les différents bâtiments et chemins. J’en profite pour flâner dans les quelques boutiques de l’artère commerçante avant d’attraper une glace au thé vert de la région. On peut choisir la force en thé. Je remonte maintenant vers 2 sanctuaires situés non loin mais beaucoup moins connus : Kanzeon-ji et Kaidan-in. Une jolie escale beaucoup plus calme, pour le coup. Je rejoins donc à nouveau mon hôtel afin de profiter d’un moment de relaxation dans l’onsen de celui-ci. A cette heure-ci, quelle chance je suis seule. Cela fait du bien après cette première semaine de visite. Une fois revigorée, je me dirige vers le centre ville de Fukuoka via Sumiyoshi-jinja, Canal city, les arcades Kawabata mais aussi vers les quais de la rivières Hakata où je rencontre les premières animations du festival qui se tient en ce moment : danses, défilés, stands de nourritures, stands de bières variées. C’est l’occasion de déguster une bière au yuzu et du karaage. Il commence à se faire tard et je rentre tranquillement via les bords de la rivières où je rencontre beaucoup de monde faisant la queue aux nombreux izakayas.

Ce matin, après avoir pris mon temps, je rejoins Hakata pour prendre le train puis le ferry vers l’île de Nokono. Il y a du monde qui attend pour rejoindre cette île alors qu’il n’est que 9h45. Le prochain bateau part à 10h15 et met à peine 10 minutes pour réaliser le traversée. A partir de là, un bus nous attend pour rejoindre le parc, attraction phare de cette île. Il offre de magnifiques vues sur des champs de fleurs divers et variés selon les saisons. Les photos sont plus parlantes que les mots. Il fait aussi office de parc d’attractions pour les enfants avec toutes les activités proposées. Il y a aussi possibilité de se restaurer mais aussi de profiter de son propre piquenique, ce que je fais, pour ma part. Il fait très chaud aujourd’hui et avec ce soleil c’est magnifique. Je décide de poursuivre ma visite de l’île à pied. Je me dirige donc vers la plage de bayside située à l’est du parc. C’est une jolie plage de sable fin offrant une jolie vue vers la ville. Elle est très calme et paisible en cette saison. Je continue tranquillement mon chemin vers le port à pied afin d’apprécier les vues sur la ville. Il faut maintenant faire la queue pour le bateau retour. Je décide de poursuivre ma route, encore plus en dehors de Fukuoka, vers Itoshima. J’emprunte le train vers Kyudai Gakkentoshi d’où part le bus vers le Tori et les rochers mariés (sans leur corde qui est en cours de changement) de la plage. Il faut environ 30 min de bus et celui-ci passe environ 1 fois par heure. Il y a cependant un centre commercial non loin de la gare pour passer le temps et faire une petite pause gourmande. La plage est bondée avec une longue queue pour faire sa photo au pied du Tori. Je décide de prendre une photo sur le coté en essayant d’éviter le monde. Un peu plus loin on trouve palm beach et ses ailes d’anges, escale parfaite pour profiter d’une petite bière vue mer avant de reprendre le bus direct vers Hakata et de rejoindre l’hôtel pour une nuit bien méritée.

Ce matin, après un réveil tranquille, je traverse à pied la ville pour rejoindre le port de Hakata. De là, partent les ferrys pour différentes îles dont Shikanoshima. Il ne s’agit pas vraiment d’une île mais plutôt d’une presqu’île. On peut aussi la rejoindre en bus mais je trouve la balade en bateau plus agréable. Sur place, il est possible de louer un vélo pour faire le tour de l’île. Malheureusement, à mon arrivée, les vélos avec vitesses viennent tous de partir… il ne me reste plus que les mini vélos sans vitesses, idéal pour faire le tour mais pas pour grimper. Je commence donc mon tour dans le sens des aiguilles d’une montre afin de profiter au mieux des vues sur la mer. Je m’arrête au gré de mes envies notamment sur une première plage déserte puis au point de vue du parc Kinin. Je continue ma route jusqu’à atteindre la première difficulté avec une petite montée de quelques mètres et là on se rend vite compte de la limite du mini vélo Je ne pourrai pas monter au parc Shiyomi. J’ai déjà profité hier de beaux points de vue, donc ce n’est pas très grave. Je profite ensuite de la grande plage de Katsuma pour me poser un peu et déjeuner d’un sandwich acheté au préalable. A partir de là, le reste du tour de l’île comporte peu de difficultés et offre de magnifiques panoramas sur les plages rocailleuses. En un peu moins de 3h, voilà mon tour fait (il faut environ 1h pour faire le tour complet sans s’arrêter). Je reprends donc le bateau pour rejoindre Fukuoka et son animation. Non loin du débarcadère, se trouve la tour du port d’où on peut admirer gratuitement la vue sur la ville. Après cette escale dépaysante, je me dirige donc vers Tenjin et son quartier commerçant pour une fin d’après midi shopping plus relaxante. C’est à partir de là que je rejoins mon hôtel via les arcades de Kanawabata et canal city pour une pause onsen. Ce soir, je vais tenter les ramens de Hakata au restaurant Ichidan, non loin de la gare de Hakata. Comme souvent à Fukuoka, il y a la queue mais elle ne dure pas plus de 20min. Dans ce restaurant atypique, chacun a sa petite cabine autour de ce qui semble être la cuisine. On ne voit donc plus ou moins que les mains de notre serveur. En tout cas, c’était très bon. Je m’arrête pour quelques achats avant de rejoindre une brasserie de sake qui propose des variantes originales à tester. Une super expérience avec un personnel très sympa.

Aujourd’hui, je m’écarte du centre ville pour mieux le rejoindre plus tard. Je commence donc ma journée par embarquer dans le train pour Nanzoin et son fameux bouddha couché. Il faut moins de 30min au départ de Hakata. J’arrivé à l’ouverture. Le site est un grand sanctuaire très agréable avec de nombreuses statues. Il semble que, suite à l’abus de certains touristes, de nombreux panneaux d’interdiction aient fleuris. Interdit de faire des selfies, interdit de prendre des photos dans certaines zones (je me suis faite avoir, je n’ai tellement pas l’habitude!), mais le plus important est l’interdiction de certains vêtements. Pensez bien à vérifier avant de venir! Il faut environ 40 min pour profiter du lieu mais j’avoue avoir eu de la chance car j’étais presque seule! J’embarque donc à nouveau dans le train pour rejoindre la partie opposée de la ville, vers le sanctuaire Washio Atago qui offre une très jolie vue sur la ville. Il existe aussi une autre plateforme non loin pour la vue située dans le parc Oyamazumijinjaato. En redescendant, je peux rejoindre le quartier Momochi et son bord de mer. C’est une balade agréable avec sa plage de sable. Il se prépare, à nouveau, des animations dans les jours qui viennent avec des installations en construction. C’est aussi l’occasion d’admirer la fameuse tour de Fukuoka. Je m’arrête dans un centre commercial proche du dôme pour déguster de bons tempuras chez takao mais il faut être patient. J’en profite pour faire un peu de shopping avant de me diriger vers le parc Ohori, lieu de détente et d’amusement pour les japonais. On trouve aussi, non loin, les ruines du château mais j’avoue que la structure métallique pour représenter le château n’est pas trop de mon gout. Je saute dans le métro pour profiter de la croisière sur la rivière de 16h. En cette fin de golden week, la ville est très calme. Elle offre de jolis panoramas notamment sur la tour du port, mais n’est clairement pas un incontournable. Je remonte maintenant tranquillement vers mon hôtel pour profiter du onsen avant de déguster de bons yakitoris à la gare de Hakata.

Ce matin, après avoir envoyé mon bagage à Kitakyushu, je grimpe dans le renommé Yufuin-no-mori, train panoramique traversant le cœur de la région. Il offre des panoramas sur de petits villages au milieu des montagnes. Ce n’est pas un indispensable mais c’est une bonne alternative pour rejoindre Yufuin, ma première escale du jour en 2h15. Il s’agit d’un petit village, connu pour ses onsens, mais aussi pour ses beaux panoramas. Sa rue principale touristique offre de nombreuses options d’achats et de nourriture (telles que les croquettes à la viande que j’ai d’ailleurs gouté). On y trouve notamment des boutiques sur Totoro ou sur d’autres personnages connus. Son village floral atypique, comme sorti d’un animé japonais, est aussi à voir. Un peu plus loin, il est possible de faire le tour de son petit lac avec son tori. On peut aussi profiter de la terrasse de la ruche pour une petite pause méritée avant d’attraper un bus pour le téléphérique du mont Tsurumi. En route, on passe entre autre devant un parc national avec ses paysages verdoyant et un parc d’attraction vintage où j’aurai pu m’arrêter. La montée du téléphérique prend un peu plus de 10 min et offre d’en haut une magnifique vue à 360° sur la région et la ville de Beppu. Malheureusement, la vue est un peu brumeuse ce qui rend les photos moins jolies que la réalité. Il est possible de gravir encore quelques marches pour rejoindre le sommet et faire le tour des 7 dieux présents. J’ai passé environ 40 minutes au sommet avant de redescendre pour prendre le bus qui m’amènera à la gare de Beppu, où se trouve mon hôtel ce soir. Après une pause bien méritée et un onsen (comme souvent!), je décide d’aller faire un tour dans le quartier. Je commence par rejoindre la plage située à proximité de mon hôtel. Comme souvent, les lieux sont calmes. Je me pose un moment dans un starbucks pour profiter du retour du calme. Le youme non loin est aussi assez calme. J’emprunte ensuite la rue principale, espérant trouver, ici, un peu plus d’animation et un endroit pour manger. Même les boutiques et restaurants des arcades sont fermés, sûrement dû à la fin de la golden week. Je trouvé néanmoins un petit restaurant où me poser avant de rejoindre ma chambre.

Ce matin, même si je ne suis pas pressée, je suis réveillée tôt. J’ai déjà acheté hier mon pass pour le bus et les enfers. De façon surprenante, il semble que j’ai eu un tarif plus avantageux… Je grimpe dans le bus qui part en face de mon hôtel, en direction de 4 enfers situés à coté les uns des autres. La question se pose toujours de ne faire qu’une sélection ou l’intégralité de ces enfers. Je choisis l’intégralité, surtout vue le peu de monde présent. Chacun de ses enfers est différent, tantôt bleu, tantôt rouge, tantôt gris…. Il émane de ces lieux, bien souvent, une fumée démontrant la chaleur de leurs eaux. Dans beaucoup d’entre eux, il est aussi possible de profiter de bains de pieds! Super agréable et relaxant pour cette journée plus calme. Je visite donc dans l’ordre : Shiraike Jigoku, Oniyama Jigoku, Kamado Jigoku, Umi Jigoku, Oniishi Bozu Jigoku ,puis après un trajet en bus : Chinoike Jigoku, Tatsumaki Jigoku. Une fois ces visites terminées, je rejoins le restaurant institution, Jigoku Mushi, à Beppu ou faire cuire sa nourriture à la vapeur des enfers! C’est plus folklorique que vraiment intéressant gustativement. Après cette pause, je profite pour aller voir le château et le point de vue non loin avant de monter à Myoban pour voir les huttes Yunohana et gouter au pudding cuit à la vapeur des enfers, spécialité du coin. Il est maintenant temps de rejoindre la gare où je patiente en prenant un bain de main et en faisant un dernier tour dans la rue, pas tellement plus animée qu’hier soir. Il faut environ 1h pour rejoindre Kita-Kyushu.

A mon arrivée, une fois ma chambre récupérée et une petite pause bien méritée, je pars me balader dans les rues de la ville. Mon hôtel est derrière la gare. Je passe donc du coté « ville » et au départ prends un peu peur du calme qui règne ici, jusqu’à rejoindre les arcades qui regroupent l’animation comme dans beaucoup de ville. Comme je ne suis pas pressée, je prends le temps de faire les boutiques de livres et il semble qu’ici, cela ne manque pas. Cela fait du bien de prendre le temps de flâner dans cette ville animée mais moins bouillonnante que Fukuoka. J’en profite pour m’arrêter manger dans un bar type isakaya qui s’avère une bonne surprise! Je peux enfin manger des gyozas! Que j’accompagne de tofu à la viande et une bière! Une dernière visite d’un magasin de livres avant de rejoindre la chambre pour un repos salvateur.

Ce matin, je pars en direction de mojiko et son quartier retro. A cette heure matinale le quartier est bien calme mais il semble agréable. Je me dis que je reviendrai plus tard pour en profiter. Je me balade le long de la rivière jusqu’à rejoindre Mekari Jinja et l’entrée du tunnel permettant de traverser sur l’autre rive. C’est un tunnel qui doit faire environ 1km mais bien pratique pour passer d’un coté à l’autre. De l’autre coté, je croise notamment le sanctuaire Akama Jingu, avant d’atteindre le grand marché au poisson Karato. Il est possible de l’observer de coursives supérieures mais il est assez calme aujourd’hui, peu de vendeurs sont ouverts. La balade continue un peu plus loin et me permet de rejoindre la tour Kaikyo Yume, avant d’atteindre la gare Shimonoseki. A partir de là, je décide de retourner dans le quartier retro afin d’avaler un curry au fromage fondu, plat typique de Kitakyushu. Je me régale! Je profite à nouveau du quartier et de son fameux pont relevé avant de monter en haut de la tour observatoire Mojiko, pour admirer la vue sur la ville! Il est temps de rejoindre Kokura où je profite de déposer mes affaires à la chambre avant de partir visiter le marché Tanga où j’attrape au passage une barquette de fraise, direction le château pour un gouter fruité. Je ne visite pas celui-ci, ayant eu l’occasion d’en visiter un autre sur mon séjour. Non loin, se trouve riverwalk, un centre commercial recommandé sur plusieurs sites. Celui-ci est désertique et peu attrayant à mon gout, je m’en échappe donc rapidement pour rejoindre les arcades et prendre à nouveau le train vers Yahata. A partir de là, il fait compter une bonne vingtaine de minutes de marche pour rejoindre le funiculaire qui nous emmène au sommet de Sarakuyama. La nuit commence à tomber et la ville s’éclaire petit à petit pour offrir un magnifique spectacle sur la baie. Il faut maintenant faire le trajet retour et comme il est tard, beaucoup de restaurants sont fermés, j’attrape donc une bento box et rentre à ma chambre.

Ce matin, j’embarque dans le shinkansen et quitte la région de Kyushu. Je rejoins donc Hiroshima, ville dont beaucoup de touristes parlent maintenant. J’avoue que le choc est intense à la descente du train. Je ne croise que des étrangers! Cela présage une ville très touristique, tout le contraire de ce que j’ai vécu jusqu’à maintenant!! Je pose donc mon bagage à l’hôtel et décide, dans un premier temps de m’écarter du centre pour rejoindre Mitaki Dera, lové dans un écrin de verdure. Il faut marcher 15 min pour rejoindre ce sanctuaire mais il est vraiment magnifique et paisible. On peut monter très haut mais il y a aussi le risque de rencontrer des ours alors je ne m’aventure pas plus loin. Je suis presque seule lors de ma visite ce qui rend le lieu magique. Je rejoins un autre quartier d’Hiroshima, Yokogawa mais le tour est rapidement fait avec son arcade et sa rue des étoiles. Cependant, je tombe sur une boutique de Mochi. Je n’ai jamais gouté mais je tente celui au sésame et c’est un régal. Je rejoins maintenant, le cœur des sites touristiques avec tout d’abord le château. Il semble que, celui-ci aussi, ait été modifié en son intérieur pour le transformer en salle d’exposition. Je ne le visite pas mais il reste cependant très beau de l’extérieur. Je m’arrête ensuite manger dans un très bon restaurant de sushi. Je poursuis donc ma visite par le dôme puis le parc de la paix, rappel des évènements historiques qui ont frappés Hiroshima avant Nagasaki. La rue Hondori et ses arcades sont le cœur commerçant entourés aussi par de grand centre commerciaux. Ces rues touristiques sont animées mais moins authentiques que ce que j’ai pu voir ces derniers jours. Je rejoins après cette balade mon hôtel où après une pause, je repars pour découvrir le magnifique jardin Shukkei-en. Il est très agréable d’y flâner et de s’y poser un moment. Ce soir, je me suis inscrite à un cours pour apprendre à faire des okonomiyaki. Ces cours sont organisés par une grande marque de sauce pour okonomiyaki, Okosta. C’est une expérience que je recommande fortement et l’équipe est vraiment sympa. C’est ainsi que je finis ma journée. Le seul bilan que je peux faire, c’est que je préfère la ville de Nagasaki qui un passé historique similaire mais une douceur de vivre plus agréable et une plus grande authenticité.

Je suis réveillée aux aurores ce matin et décide donc de prendre le départ avant 8h. Je pars par le train puis le ferry en direction de Miyajima. A cette heure matinale, on voit déjà la foule s’amasser dans le ferry. C’est assez impressionnant le flot important déjà à cette heure-ci. En plus de nombreux écoliers japonais sont en visite. Je décide donc de me concentrer d’abord sur les 2 lieux les plus connus, le fameux Tori dans l’eau ainsi que Itsukushima Jinja. Après avoir visité de nombreux sanctuaires, je dirai que le point clé de ce lieu est en fait sa vue sur le tori et sa position sur l’eau. Le tour est rapide et il n’y a pas encore trop de monde. Une fois ce tour fait, je m’éloigne de la foule en rejoignant le parc Momijidani ou quelques biches flânent tranquillement. C’est la route obligée vers le téléphérique qui emmène en 2 étapes à la station Shishiiwa. De là, la vue est déjà magnifique mais il faut s’aventurer un peu plus loin jusqu’à l’observatoire du mont Misen, à un peu plus de 30 min de marche. En rejoignant cette zone, on peut aussi apprécier Misen Hondo main hall ainsi que les bâtiments annexes. De l’observatoire, on a une vue à 360°. L’endroit est spectaculaire et est aménager pour la détente. J’emprunte ensuite le chemin vers Daishoin pour rejoindre le niveau de la mer. Il faut à peu près 1h pour rejoindre le sanctuaire. Celui-ci est sur les hauteurs et regroupe de magnifiques bâtiments sur plusieurs niveaux. Il faut donc encore monter et descendre. Il est temps de rejoindre l’arcade omotesando où je trouve rapidement une table libre pour un plat de udon. La rue est très animée à cette heure et propose de nombreuses options pour manger ou se faire plaisir. Je grimpe une dernière fois vers le hall du trésor et la pagode afin de profiter de la vue et du lieu. Après cette matinée bien occupée, je rejoins le ferry et m’écarte encore un peu plus d’Hiroshima. Ma prochaine escale est à Iwakuni où j’emprunte un bus pour rejoindre ce pont si particulier, Kintai-Kyo. De l’autre coté, de nombreux japonais dégustent des glaces et j’en fais de même. Il est aussi possible d’emprunter un téléphérique et de visiter le château en hauteur mais la journée a déjà été bien remplie pour moi et je décide donc de rentrer à l’hôtel me reposer et me rafraichir.

Ce matin, j’ai décidé de grimper dans le shinkansen Hello Kitty. On y promet une ambiance « kawaii » autour de ce personnage! Il y a effectivement, dans certaines voitures, des petites notes personnalisées ainsi qu’un boutique dans la voiture 1. Heureusement que je l’ai pris sur un cours trajet car il s’arrête à presque tous les arrêts! J’arrive à mon hôtel situé en face de la gare pour y déposer mes bagages et saute dans le prochain train pour Bizen Ichinomiya. A cette station, il est possible de louer un vélo à un vieux couple et de le laisser à un autre centre de location à Soja. Ici pas d’anglais, heureusement que je parle un peu japonais, cela m’a bien aidé. Je grimpe donc sur mon vélo récent et m’arrête rapidement à Kibitsuhiko shrine. Il y règne une atmosphère paisible. Je m’enfonce donc dans la campagne de Kibiji afin d’explorer cette voie cyclable à travers champs et villages. Il est clair que je rencontre peu de touristes. Mon deuxième arrêt est à Kibitsu Jinja, un magnifique sanctuaire où se tient justement aujourd’hui la cérémonie d’offrandes de 75 plats. Ces plats sont mis sous cloches et apportés par des fidèles. Les chants vibrants rythment ma balade dans le lieu. Je reprends ma route (en me perdant un peu, j’avais le nez trop en l’air et pas assez sur les panneaux!). Malheureusement pour moi, pas de chance, il se met à pleuvoir, de quoi bien me détremper. Je m’arrête rapidement au konbini pour manger rapidement un sandwich et reprendre la route. Mon dernier arrêt est donc pour la magnifique pagode de Bitchu Kokubun-ji. Cette pagode qui émerge des arbres est vraiment jolie. Je reprends ma route, déjà bien trempée afin de rejoindre Soja. Une fois arrivée dans la ville, la piste cyclable s’arrête et il vaut mieux sortir le gps pour rejoindre la gare. Je pense que par beau temps, on peut vraiment apprécier cette balade en dehors des sentiers battus. Je rends donc mon vélo et embarque dans le train pour Kurashiki. Une fois les arcades traversées, il est possible de rejoindre les rues typiques aux maisons blanches de cette petite ville. Elle grouille de commerces, d’artisans, de petits cafés. Les abords de la rivière sont encore plus animés sans pour autant l’être trop. Cette balade est vraiment agréable et donne envie de flâner encore plus, mais il faut rentrer. Il faut dire que je me suis bien faite détrempée… Une fois rentrée et une bonne douche prise, je décide de profiter de la fin d’après-midi pour faire un peu de shopping. Non loin de la gare, on trouve un Takeshima ainsi qu’un centre commercial aeon. De quoi faire quelques achats!!! Mais aussi de manger avant d’aller me coucher.

Aujourd’hui, c’est mon dernier jour. Je crains un peu le retour à Osaka avec sa foule. Je m’éternise donc un peu plus dans la ville d’okayama afin de profiter de son parc Koraku-en, de son château et de ses arcades encore calmes à cette heure matinale. Il est à peine 10h et les boutiques ouvrent à peine. Mais il est temps maintenant pour moi de récupérer mes bagages et de prendre le shinkansen pour la dernière fois pour Osaka. Pour plus de confort, j’ai réservé un hôtel pour poser mes bagages mais aussi pour avoir un point de chute. Ce sera ma dernière journée, basée sur du shopping.

  • Shinsaibashi Inn Arty Osaka : hôtel dans le quartier Dotonbori avec un onsen. Je n’ai pas eu l’occasion de tester l’onsen (ouvert toute la nuit) mais sur le document, il était clairement marqué pas de tatouage. A voir si en le cachant, ça serait passé. Mauvaise isolation avec le couloir avec des gens qui rentrent toute la nuit. Prix payé sur de 72 euros.
  • Toyoko Inn Kagoshima Temmonkan No1 : hôtel simple mais calme. Petit déjeuner inclus mais je ne l’ai pas testé pour ma part. Proche du centre ville. 42 euros la nuit.
  • Restaurant ichi ni san à Kagoshima : très bon tonkatsu de porc noir. Il propose aussi des sortes de fondues. Par contre, prévoir un peu d’attente mais on peut prendre un ticket et suivre l’attente en ligne.
  • Pass 1 journée pour les city view bus et tram à 600 yens. On peut aussi vraisemblablement l’acheter sur l’application Japan transit planner. Ils proposent aussi des billets 24h.
  • Daiwa Roynett Kumamoto : lit très grand et confortable. Non loin des sites touristiques. Prix raisonnable de 53 euros.
  • Pass 24h Kumamoto pour les transports à acheter sur Japan transit planner pour 600 yens. Très pratique et facile à mettre en place.
  • Hôtel Route Inn Yanagawa Ekimae : hôtel situé à coté de la gare. Chambre simple mais avec un onsen bien agréable. Prix de 53 euros.
  • Belleview Nagasaki Dejima : hôtel bien situé, proche du tram et des arcades commerçantes avec un centre commercial en face. 80 euros les 2 nuits dont une réservée 2 jours avant (changement de programme de dernière minute!).
  • Pass 24h Nagasaki pour le tram à acheter sur japan transit planner pour 700 yens.
  • Bus entre Nagasaki et Fukuoka pour 2900 yens pour un temps de trajet de moins de 2h30 pour les express. Beaucoup moins cher que le train et pas de changement. Attention, trajet à réserver en avance sur https://global.atbus-de.com .
  • Hôtel Hokke Club Fukuoka : chambre très petite avec fenêtres masquées opaques, pas la plus agréable de mon séjour. Hôtel situé à 10 min à pied de Hakata. Onsen sur place, ils m’ont dit ok pour le tatoo si couvert. Prix de 238 euros pour 4 nuits.
  • Ichiran Hakata à Fukuoka : restaurant de ramen. Très bon mais attention, cabines individuelles.
  • Librom à Fukuoka : brasserie de sake qui propose des versions aromatisées. Offre de dégustation de 3 sakes à choisir pour un prix raisonnable.
  • Takao à Fukuoka non loin du dôme : très bons tempuras.
  • Hakata Torikawa Daijin à Fukuoka : très bons yakitoris à prix abordable.
  • Sanyo San’in Northern Kyushu pass : pass acheté en ligne qui permet de bénéficier de la gratuité des transports jr notamment entre Fukuoka et Osaka.
  • Nishitetsu Resort Inn Beppu: hôtel situé non loin de la gare et de la plage. Il dispose d’un onsen. Ok pour le tatoo mais idéalement couvert. Prix de 44 euros pour 1 nuit.
  • Jigoku Mushi à Beppu : cuisine à la vapeur des enfers. Typique mais je n’ai pas trouvé un gout particulier.
  • Comfort Hôtel Kokura : hôtel situé derrière la gare assez calme. Petit déjeuner inclus avec du choix sucré. Prix de 90 euros pour 2 nuits.
  • Curry Honpo Mojiko à Kitakyushu : endroit idéal pour manger le curry gratiné au fromage, spécialité de la ville.
  • Giouza Tacchan Gitengai à Kitakyushu : endroit sympathique pour des gyozas et une bière.
  • Sotetsu Fresa Inn Hiroshima : hôtel situé à proximité de la gare avec beaucoup de touristes donc plus bruyant. Prix de 102 euros pour 2 nuits.
  • Kofuji-mochi Yokogawa à Hiroshima: très bon mochi. Petit établissement traditionnel.
  • Nonta-sushi Kamiyacho à Hiroshima : menu du midi entre 1500 et 2500 yens mais très bon sushis!
  • Okosta studio à Hiroshima : idéal pour apprendre à préparer les okonomiyakis.
  • Wako à Hiroshima : très bon tonkatsu et pas trop de monde. Juste à coté de la gare.
  • Daiwa Roynett Hôtel Okayama Ekimae : chambre très grande pour une fois. Une vue borgne encore une fois mais bien situé à coté de la gare. Prix de 46 euros.
  • Apa Hôtel Namba Minami Ebisucho Eki : chambre classique pour un apa. Un bon point de chute à coté de de Shinsekai mais qui m’a uniquement servi pour le stockage de mes bagages et une bonne douche. Prix de 33 euros.

4 réflexions sur “Circuit entre Kansai, Kyushu et Chugoku”

  1. Merci pour ce récit de voyage qui va bien m’aider pour ma découverte de Kyushu en 2025 (après avoir été deux fois dans la préfecture de kumamoto, je vais faire Nagasaki et beppu, entre autre 🙌)

  2. Bonjour,
    Et d’abord merci pour les infos qui vont bien me servir pour planifier notre 2e voyage. Kyushu sera notre fin de périple après Hokkaido (période 🍂). J’ai vu que vous avez opté pour les transports en commun, on se demandez si nous n’allions pas plutôt louer une voiture. Qu’en pensez-vous sur Kyushu sachant que pour nous la question prix ne se pose pas ? Vous étiez seule sur ce voyage on sera 2 donc relai conduite possible. Merci d’avance pour votre retour

    1. Bonjour Chantal, merci pour votre message et vos commentaires!😁 Je n’avais pas loué de voiture car mes étapes étaient principalement en ville. Cela me permettait de prendre un hôtel en centre ou à côté de la gare. Il est malgré tout possible de louer une voiture surtout si vous voulez faire le mont Aso et les gorges Takachiho. Il faut par contre penser à la traduction de votre permis. N’hésitez pas si vous avez d’autres questions.

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